HISTORIQUE DES

CAFES et RESTAURANTS

DE LA POSSONNIERE 49170

la possonniere

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Dernière mise à jour de cette page le 13/04/2006

Dans les années 1930, lorsqu'on décidait au soir d'une fête ou d'un mariage de faire la tournée des "grands ducs" il fallait une certaine santé. Car on dénombrait pas moins de 18 cafés au total tant au bourg qu' à l'Alleud.

Commençons par ordre :

1. Le CAFE DOUET. Rue St Jacques, la vie était liée aux fêtes carillonnées, étant à proximité de l'église. Le dimanche, les pratiquants côtoyaient dans la plus grande camaraderie les non-pratiquants et à Noël, certains drôles de "paroissiens" commençaient à disputer des parties de palets avant la messe de minuit, et parfois les terminaient après vêpres, le lendemain après-midi.

2. Le CAFE BOISDRON.. Rue St René tenait lieu de salle communale, chaque année s'y déroulait le bal des pompiers, des musiciens et des conscrits, les principales réjouissances hivernales. Dans les années 40, le théâtre du Rideau de la Loire première troupe mixte au pays "une révolution" y présentait un répertoire choisi aux profits des prisonniers de guerre. C'est au café BOISDRON , vers 1948 que la belote fit son apparition à La Possonnière parmi les jeunes, les anciens ne jouant qu'à la manille. Le C.A.P. y fut relancé un certain soir par un ancien du pays qui rencontra les jeunes au retour de leur travail à Angers.

3. L'ANCRE DE LA MARINE. Place du Pilori la propriétaire Mme GUITONNEAU régalait ses hôtes avec son fameux beurre blanc. Les principaux banquets s'y déroulaient.

4. L'HÖTEL DU CHEVAL BLANC. Actuellement maison RAVARY on y logeait à pied à cheval, entre-autres une clientèle de représentant de commerce. A l'époque la plupart se déplaçait en voiture hippomobile et ne rentrait pas à Angers chaque jour.

5. Le CAFE HARDOUIN. Rue St Jacques l'hôtesse recevait ses clients dans un style très 1900, avec les meilleures "fillettes" du pays(attention ne confondons pas l'appellation fillettes elles se rapportent à la bouteille d'Anjou), la chopine étant réservée au vin de qualité inférieure.

6. LE CERCLE DE l'UNION. Rue de la mairie très florissant à cette époque, les notables et les retraitées S.N.C.F.disputaient d'interminables parties de boule de fort, arrosées avec les bouteilles de la cave St René. Les concours annuels donnaient lieu à de véritable kermesses avec aubades de l'Orphéon Fanfare.

7. Le CAFE DE L'AVENUE. Emplacement de l'ancienne pharmacie

8. LE CAFE EMERIAU Avenue de la gare

9. L' HÔTEL DE LA GARE. A l'endroit de l'ancienne gendarmerie, principale clientèle les marchands de bestiaux qui venaient faire leurs expéditions en gare de La Possonnière vers Paris (marché de La Villette)

10. Le BUFFET DE LA GARE. Ouvert sur les quais, à cet époque avait 3 salles d'attentes 1er 2ème 3ème classe La promenade dominicale préférée des habitants de La Possonnière étaient les bords de Loire, fréquentés à l'époque non pas pour leur aménagement, mais simplement en amoureux de la nature. On empruntait le chemin de halage coté chêne Rossignol juste qu'a la cale de l'Alleud, puis on se dirigeait en suivant la levée vers le village.

11. Le CAFE NAUDEAU.

12. Le CAFE de l'INDUSTRIE.

13. Le CAFE MAURICE. Du nom de son dernier tenancier fut créer par mon arrière grand Père Pierre DENIS, forgeron de son état, on peut encore admirer les deux conduits en briques rouges de sa forge , dans le garage de Mme PAINAUD. A cet époque il était coutume d'offrir un verre à la clientèle, ainsi trouvait il plus simple de créer son propre débit de boisson, que d'avoir recours au café du bas du village.

14. Le CAFE MAFFRAY. Les derniers banquets de la St Eloi y furent servis.

15. La BUVETTE DES PORTES (également dépôt de tabac). Aux Portes, tenue par Mme CHESNE

16. Le CAFE de l'IMPASSE. Impasse Rochebordeau

17. Café JOUSSELIN.

18. La BUVETTE MAISON ROUGE. On l'appelait à l'époque ainsi, c'était une des seule maison couverte en tuiles à La Possonnière.

Soyons réaliste tous les cafés n'avaient pas été visités, mais au retour les frais ombrages du cercle de l' UNION accueillaient les promeneurs.

Maurice COURANT et Bernard FAGAT


RENSEIGNEMENTS COMPLEMENTAIRES avant et après 1930.

(1) M. André DOUET exerçait également le métier de sabotier à cette adresse. Une enseigne (un sabot) était au dessus de sa maison.

(2) Tenue par Mme Jeannnie BOISDRON dit Marie. La salle de bal à fait danser de nombreuses personnes jusqu'à la fermeture de ce café en 02/1960. Il fut également tenu par M. RAVARY René ; M. BRETON (ex résidant de la rue de la Roë d'Angers) ; M. BOISDRON Jean Baptiste

 

(3) Tenue ensuite par M. Mme RETHORE, puis par Philippe ALEXANDRE. Depuis début septembre 2004 repris par M. Pascal BLANCHARD avec son ancienne enseigne "LA TAVERNE DU PRIEURE"

(4) ·

(5) Repris par Mme BINEAU Irène de ?????? à ………. , puis de ………. à ……….. par ……….. repris par Les ACCROS DE LA CONFITURE en ……….. ·

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(7) CAFE DE L'AVENUE, angle de l'avenue de la gare et de la rue Marie Barbarin. Tenue par M. VAILLANT puis Mme GASTE. A la fermeture définitive une pharmacie de M. PERRRIER à vue le jour, fermeture définive de cette dernière en ………. ·

(8) CAFE EMERIAU Repris par Mme PICHERY Madeleine vers ………. fermeture définitive vers ……….

(9) Propriétaire M. DUREAU

(10) Gérant M. DUREAU ·

(11) Le CAFE NAUDEAU. On pouvait également y manger dans cet établissement, cette propriétaire était une excellente cuisinière. Tenue ensuite par M. Mme GALLARD / NAUDEAU puis ??????? Fermeture définitive vers ???? ·

(12) Le CAFE de l'INDUSTRIE. En face "la laiterie" les ouvriers en sortant de leur travail y venaient se désaltérer. Repris en 0000 par Mme Gaudin Henriette, le midi en semaine de nombreux ouvriers étaient présents car on y mangeait très bien à un prix raisonnable. Fermeture définitive en 2002 ·

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(18) · Les ACCROCS DE LA CONFITURE (restaurant) tenu par Claude NOME, rue St René ouverture vers année ………. puis parti vers …….. 00 rue ……… · Fermé vers ...... pour aller s'installer à saint Georges sur Loire (49170)

HÔTEL GUILLAUME. Ouverture vers les années ……… puis fermé vers ……… ·

La GUINGUETTE DU PORT. Elle à vu le jour en l'année 2000 ouvert de mai à septembre, on peut s'y restaurer et se désaltérer, très souvent animé par des chanteurs et des musiciens.

CREPERIE et PIZZAS MAMOUNETTE : Tenue par Mme GUIBON. Ouvert depuis 2002. Fermeture définitive de son commerce le 31/03/2005 pour cause de mutation de son époux à Brest (29)

André Jean et Suzanne BAZILLE / VERRON